Petit tour en Vendée pour imaginer une belle histoire avec une classe de CE1. Le défi paraît tranquille… que nenni ! Il est de taille : imaginer une histoire sur le thème des pirates et l’illustrer avec l’objectif de la transformer en vrai livre, le tout en une seule journée ! Allions-nous réussir ? Evidemment ! Les enfants sont trop forts ! Même pas peur !

Les enfants ont rapidement pensé à une carpe rouge comme personnage principal… Allez savoir pourquoi ?! Et pas n’importe laquelle : une carpe rouge qui a peur de la mer ! Enfin, surtout des mégalodons. Pas facile pour un poisson d’avoir peur de la mer. Par magie, pour chercher des trésors et vaincre sa peur, la carpe se transformera en pirate. Le célèbre Barbe verte à la barbe d’algues !

Quelle belle imagination non ? Moi j’ai adoré l’originalité de cette histoire ! Les enfants étaient mobilisés, concentrés et motivés. Ils ont imaginé tous ensemble puis illustré. Nous avons choisi ensemble l’apparence de nos personnages puis un peu d’entraînement sur les ardoises avant de passer au crayon de bois pour les brouillons puis en couleur. Des dessins franchement magnifiques. Des CE1, vraiment ?

Nous leur avons tout de même laissé du temps après mon passage pour peaufiner leurs dessins, pour relire leur histoire et du temps pour moi aussi pour réaliser la maquette du livre en lien avec l’enseignante bien entendu (j’en profite pour la remercier pour son accueil chaleureux et sa disponibilité. C’est la seconde fois que l’on vit l’aventure ensemble et c’était toujours aussi chouette !)

C’est ainsi que petit à petit la carpe rouge a vaincu sa peur de la mer pour naître sur le papier et y raconter son histoire. C’est ainsi que les enfants sont devenus auteurs et illustrateurs ! Et comme l’a dit l’un d’entre eux : ils ont maintenant deux métiers : artistes et élèves !

Découvrir notre livre ensemble

Et puis quelques semaines après, je suis revenue chargée des albums jeunesse « La peur de la mer ». Les enfants émerveillés, le sourire jusqu’aux oreilles et des cadeaux plein les bras. Moi, émue (comment résister à leurs minois aussi ?), à l’écoute de leur histoire qu’ils nous ont lue à haute voix.

C’était trop bien !